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Le manager doit-il devenir coach ?
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Les responsabilités du manager d’aujourd’hui ont évolué. Digitalisation, internationalisation et automatisation sont autant de processus qui ont impacté le monde du travail et incité les managers à modifier leur rôle. Le manager directif est mort, vive le nouveau manager-coach ! Comment cette nouvelle figure a-t-elle émergé et quels sont les critères qui la caractérisent ?

Du manager au coach

Le concept de coaching est initialement associé au milieu sportif. Le terme est de plus en plus utilisé dans le monde de l’entreprise pour parler d’un style managérial tourné vers le développement du potentiel et l’amélioration des performances des collaborateurs plutôt que le contrôle des tâches. Le manager est devenu un coach, qui accompagne et optimise le potentiel d’une équipe plutôt qu’il ne la dirige. Les entreprises devant faire preuve d’agilité face aux changements, on attend désormais du manager qu’ils motive ses collaborateurs et qu’ils les aide à faire éclore leur potentiel, afin de gagner en performance.

Le coach est dans une posture où il accompagne un collaborateur ou un groupe à réfléchir à des enjeux déterminés, convaincu que la solution doit venir de l’individu ou du groupe accompagné. Chacun est alors responsable de ses choix et de son évolution. On touche là deux notions clés de la posture du manager – coach : exigence et bienveillance.

manager-coach

Exigence et bienveillance

L’exigence du coach s’exprime tout d’abord en ce qu’il croit aux potentiels de ses collaborateurs, d’où sa volonté de les aider à les libérer. Cette exigence implique également que chacun trouve sa part de solutions lors de la confrontation à un problème. Cela permet ainsi d’inclure chaque collaborateur, tout en faisant en sorte qu’il se sente écouté, épaulé, prise en compte, reconnu à sa juste valeur. Cette exigence conduit in fine à augmenter le niveau de la prise de conscience et de la responsabilisation des individus dans le but de favoriser leur croissance personnelle et professionnelle.

Cette exigence n’est possible que si elle mue par une attitude bienveillante, que si le coach croit au potentiel de chacun. Cette bienveillance se manifeste également dans des actes du quotidien : écouter l’autre de façon attentive active et empathique, sans consulter son mobile ou ses sms en même temps, par exemple.

Si le manager-coach croit au potentiel de chacun, c’est également parce qu’il croit à la valeur du collectif. Si la notion de coaching vient du sport, elle hérite également de certaines de ses valeurs individuelles et collectives.

Cette posture permet alors au collaborateur de prendre conscience, de se développer, de se responsabiliser et notamment au service du collectif.

Une nouvelle vision du recrutement des managers ?

Dès lors, les profils recherchés pour des postes de managers ne seront plus forcément les mêmes que par le passé. Si l’expertise et le savoir faire en compétences restent un point important, le savoir-être et les soft skills du futur manager revêtent une importance capitale afin que celui-ci puisse adopter la posture de coach quand cela est nécessaire. Il faut alors savoir discerner chez un candidat sa capacité montrer la voie à ses collaborateur mais également les aider à se développer et à optimiser leur potentiel. Il faut alors découvrir de nouveaux talents de managers plus enclins à animer leurs équipes en mode coaching.

Manager et coach sont des profils complémentaires et de plus en plus interférents. On peut passer de l’un à l’autre selon une situation ou des enjeux requis. La posture du coach trouve sa singularité en ce qu’elle met autrui en avant et qu’elle se met au service de son développement. Le succès du manager-coach se mesure alors dans le succès de ses collaborateurs et de ses équipes.

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