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L’intelligence émotionnelle au service du recrutement
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Le concept d’intelligence émotionnelle est mis en lumière dans les années 90 notamment par les ouvrages de Daniel Goleman. Concrètement, il s’agit de l’aptitude de chacun à gérer ses émotions et à les utiliser dans la sphère professionnelle. Pour les services de recrutement, les tests d’intelligence émotionnelle sont un outil supplémentaire pour affiner leur choix sur des postes où un sens relationnel développé est important comme les fonctions commerciales ou managériales.

Qu’est-ce que l’intelligence émotionnelle ?

Selon les ouvrages de Goleman, l’intelligence émotionnelle définit la capacité à gérer et utiliser les émotions dans ses relations avec autrui. Il est question de la maîtrise de ses propres émotions mais également de la lecture des émotions chez ses interlocuteurs et de la capacité à faire ressortir telle ou telle émotion en fonction de la situation pour atteindre un objectif donné.
L’intelligence émotionnelle est donc une compétence relationnelle de premier plan. On n’imagine mal un commercial ne pas savoir rester calme face à un client. De même, pour mener un projet à bien, un chef d’équipe aura besoin de faire converger chacune des personnes avec lesquelles il collabore vers un objectif commun en gardant intact leur motivation et une synergie entre eux.

Comment l’intelligence émotionnelle influence-t-elle le recrutement ?

Les services de recrutement ont recours à un certain nombre de tests afin de cerner davantage les capacités réelles (ou supposées) d’un candidat face au poste à pourvoir. Aux tests de QI peuvent donc s’ajouter des tests d’intelligence émotionnelle (IE) pour détecter ce savoir-être. Les ouvrages de Goleman tendent à démontrer que quelqu’un doté d’un QI moyen auquel s’ajoute une intelligence émotionnelle forte sont plus performants dans 70% des cas, qu’une autre personne avec un QI plus élevé mais à l’IE plus faible. Les tests d’IE peuvent donc prendre une importance non négligeable dans le recrutement de certaines fonctions.
Néanmoins, aucune étude ne valide, ni ne normalise les tests d’intelligence émotionnelle disponibles sur internet. Un recruteur peut donc choisir le test qu’il souhaite avec des résultats qui pourront être discutés. Cette absence d’uniformisation pose problème dans la valeur d’un test d’intelligence émotionnelle et sa diffusion.
De manière générale, les recruteurs sensibles à cette tendance de développement de l’intelligence émotionnelle prennent cette donnée comme une donnée complémentaire dans la sélection d’un candidat. En aucun cas, ils ne baseront toutes leurs sélections sur ce seul critère. Un recrutement nécessite une analyse en profondeur des compétences, du savoir-faire et du savoir-être des candidats dans laquelle le test d’intelligence émotionnelle n’est qu’une donnée supplémentaire.
Pour les plus sceptiques, l’absence d’études empiriques en la matière discrédite la notion d’intelligence émotionnelle, la reléguant à un phénomène de mode à observer sans en faire un standard comme le QI. Tous s’accordent néanmoins à dire qu’un seul critère n’est pas suffisant pour déterminer un choix de recrutement.
Quelques exemples de tests : ERC 20 (Assessfirst), Intelligence Emotionnelle – R (Central test)

L’intelligence émotionnelle au service du recrutement

L’intelligence émotionnelle dans l’entreprise

La mise en pratique de l’intelligence émotionnelle en entreprise tend à favoriser les relations et une synergie positive dans les équipes. Les personnes ayant une intelligence émotionnelle élevée vont en plus de leurs compétences techniques développer les relations entre collègues et une certaine cohésion dans l’entreprise en arrivant à s’adapter à chaque situation et chaque caractère. L’adage dit « IQ gets you hired, EQ gets you promoted » ; soit, le quotient intellectuel prédomine pendant le recrutement externe mais une fois dans l’entreprise, l’intelligence émotionnelle permettra de gagner en responsabilités.

Des formations pour développer son intelligence émotionnelle

La notion d’intelligence émotionnelle est de plus en plus présente si bien que des formations ont été créées pour la développer. Ces formations concernent des publics très différents qui cherchent à améliorer leur savoir-être relationnel. Pour en tirer de réels bénéfices, la formation doit être guidée par un intérêt personnel fort et poursuivie sur le long terme.

L’intelligence émotionnelle n’apparaît donc plus comme une simple tendance phare des années 90 mais comme une donnée de plus au service de l’entreprise et notamment pour le recrutement de futurs collaborateurs. L’intelligence émotionnelle met en valeur le savoir-être par rapport au savoir-faire dans des entreprises où le relationnel, la sociabilité et l’empathie prennent une place grandissante.

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